ESTOC
ESTOC
cuneus veritatis
M’est avis que les succès électoraux remportés par l’UDC valaisanne ont été rendus possibles par les défaillances des grands partis. Défection majeure du PDC dans la défense de la vie; aventurisme européen; flottement de la volonté de défense. Les blochériens ont tenu sur maints sujets un discours plus ferme, solidement référencé sur l’histoire de notre pays. Cela étant, Oskar Freysinger assume à Berne une représentation légitime.
Mais s’il faut durer dans le temps, il faut aussi s’installer dans l’espace. Et dans cet exercice localisé, les grandes inspirations nationales s’essoufflent visiblement. Minoritaires, nous attendons pourtant des politiciens UDC qu’ils tiennent un discours de gouvernement. Même repoussés par une majorité peu clairvoyante, ils déchoient quand ils s‘alignent sur les mouvements d’opposition et s’égarent avec eux.
Ainsi en est-il de l’initiative «chaque voix compte» dont la quête de signatures a commencé. Rossini, Raboud, Meilland, Dumont cohabitent avec Addor, Oskar et Ruppen, Marcelle Monnet leur cuisant la soupe.
Or cette initiative, sous prétexte de faire la cueillette des voix supplémentaires de chaque district pour une répartition centralisée, se moque résolument de cet être historique millénaire, le district valaisan.
Je suis citoyen d’une commune; je choisis mes députés dans un district. Je n’ai pas à interférer chez un voisin. Or les initiants, refaisant la répartition de 2009, on découvert que l’addition des restes leur aurait assuré 7 députés supplémentaires. Tout leur devient dès lors légitime, ils y gagnent...
Cette manœuvre révèle une conception très jacobine du citoyen et un mépris renouvelé du cadre historique qui lui est donné et sans lequel il n’est rien.
samedi, 17 juillet 2010
Rembarre
Dis-moi qui tu hantes...