cuneus veritatis
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ESTOC
Le Nouvelliste est une grande entreprise où bien des gens s’affairent pour nous placer dès la première heure de la matinée une quotidien dans la boîte à lettres. Sa constance séculaire a fidélisé un nombre de lecteurs dont l’importance le flatte. Il aime à le rappeler de temps à autre.
Ce journal a soigné sa présentation et intégré la technologie moderne. Mais la qualité matérielle du support n’a point trouvé sa correspondance dans la qualité rédactionnelle! Plus on affinait la technique, plus on ravala l’écriture. Plus on soignait le contenant, plus on négligea le contenu. Alors qu’on recherchait et engageait des techniciens de haute pointure, on ouvrit les portes de la rédaction à de prétentieuses et grossières médiocrités.
Il a fallu, le mercredi de cette semaine, subir une «Humeur du jour» où Olivier Hugon traitant des contrariétés de l’assurance, se vautre dans la fondrière d’une inutile grossièreté. Le lecteur est-il si méprisable qu’on ose lui imposer dès le matin la compagnie de cet incontinent?
Et puis, il y eut le samedi. A la meilleure place du deuxième cahier, nous fumes invités à une visite pleine de prévenance et de cordialité dans la sentine d’un commerce où les participantes cachaient leur visage et taisaient leur nom tandis que la journaliste approuvait, expliquait et regrettait finalement que la «chose» ne fût pas encore publiquement agréée.
Le Nouvelliste avait une charte, il ose parfois y faire un écho qui devient dérisoire. Que diront demain ses maîtres de ce honteux papier?
dimanche, 6 février 2011
Rembarre
Dég...