cuneus veritatis
cuneus veritatis
ESTOC
Sur mon bureau, depuis sa parution le 10 février, l’article où Vincent Pellegrini, attristé de ne pas voir se réaliser l’entente de Rome et d’Ecône, ne veut plus espérer que dans la force autoritaire du Souverain Pontife. Les atermoiements de la FSSPX ne relèveraient plus que de la sémantique.
Je m’attriste quant à moi de voir notre ami, délaissant le fond du débat en cours, se laisser impressionner par ceux qui souhaitent suffisamment la désunion de la Fraternité pour nous en inventer le récit. Il y aurait «une division au sein de la Fraternité Saint-Pie X entre les ultras et les plus modérés». Mgr Fellay naviguerait entre les deux courants et ne pourrait dès lors jeter l’ancre.
Notons que les esprits modulés à ce genre d’analyse situent le Supérieur général
tour à tour dans les durs ou les mous, les intransigeants ou les négociateurs, selon qu’ils sévissent en Allemagne ou en France.
Nous voyons que Mgr Fellay, en vrai Bagnard, aime à se donner le temps de la réflexion. Il ne ferme pas les portes ouvertes. Mais catholique avant toute chose, il ne s’assied à Rome que pour redire la foi. Ceux qui se sont distancés de la Fraternité, au fil des décennies, ont assuré leur apparente tranquillité mais déserté ce suprême combat.
Nous suivons Mgr Fellay en toute confiance parce que nous voulons, à l’image de l’évêque qui le consacra, transmettre ce que nous avons reçu. Tout cela mais rien d’autre!
«Tradidi quod et accepi÷
samedi, 25 février 2012
Rembarre
Quod et accepi